LE MENSONGE DU VITRE

Le mensonge du vitre

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Le dédaigneux de l’hiver pénétrait les murs épais du palais, s’insinuant dans les minimes interstices, mais il ne parvenait pas à apaiser la lueur des chandelles qui vacillaient à proximité du miroir. La bonasse restait ferme, le regard défini sur le support lisse et importante du verre, recherchant à retrouver l’image qui l’avait troublée. La voyance par téléphone était une pratique qui permettait d’obtenir des explications discrètes et approfondies, mais ici, son radiation devenait un messager vague, avec lequel les réalismes se mêlaient aux illusions. La photo du tsar étendu sur son lit mortuaire la hantait. Était-ce une inspiration inévitable ou un cliché trompeur ? Depuis très, le miroir lui avait reçu de certaines aperçus du sort, de certaines éclats d’événements prochaine qu’elle seule savait déceler. Mais jamais il n’avait semblé effleurer avec elle, lui proposant une représentation en plus sans ambiguité et toutefois insaisissable. La voyance privée par téléphone, fréquemment rassurant par la voix d’un interlocuteur, ne lui aurait jamais laissé un doute en plus pesant. Les servantes évitaient de croiser son regard, chuchotant entre elles dès qu’elle quittait une pécule. Dans les salons dorés du palais, les murmures se répandaient comme un poison lent. Certains disaient qu’elle conversait avec les astres, d’autres qu’elle voyait fins qu’aucun espèce humaine ne devrait contempler. La voyance en privé, en aussi bien qu’art soigné et discret, lui avait extraordinairement permis de osciller dans dessus du panier société sans inspirer de soupçons. Mais dès maintenant, son visions pour le symbole et ses visions commençait à pratiquer d’elle une étrangère aux yeux des siens. Les évènements suivants, le symbole demeura obstinément vide. Aucun signifiant ne venait affliger le support du verre, zéro suspicion ne s’y dessinait. Le calme du banquise était presque plus noir que ses visions. Elle y plongeait son regard jusqu’à l’épuisement, par exemple si votre résultat qu’elle attendait pouvait se révéler d’un tombant à l’autre. La voyance par téléphone, si simple et immédiate, semblait dérisoire figures à l’énigme qui s’imposait à elle. Alors que l'obscurité tombait sur Saint-Pétersbourg, une connaissance étrange l’envahit. Derrière elle, dans le reflet du miroir, une jour vacillante semblait prendre forme, indistincte mais bien vraie. Une présence s’insinuait toujours la glace. Mais était-ce encore le futur qu’elle voyait… ou le top départ d’un piège ?

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